Financer l’achat d’une officine : Les acquéreurs se posent la question des différents types de financement qui s’offrent à eux pour financer une officine. Quels sont-ils ? Ils dépendront également du niveau de l’apport constitué par l’acquéreur.

Focus sur la notion d’apport personnel :

Les banques sont très vigilantes sur la notion d’apport personnel qui pourra provenir de l’épargne « sonnante et trébuchante » de l’acquéreur c’est à dire entièrement et immédiatement disponible, d’un don ou prêt familial, d’un prêt d’honneur via des entités spécifiques, d’un crédit relai ou crédit personnel. Dans ces derniers cas, il s’agira de prêts à rembourser à un moment donné et ils seront pris en compte dans le plan de financement étudié. Cette méthode est l’une des plus utilisée pour financer l’achat d’une officine.

Bénéficier d’un crédit vendeur pour faciliter l’achat de l’officine

Le vendeur est favorable pour accorder un « crédit vendeur ». Le crédit vendeur permet un règlement échelonné d’une partie du montant de la cession de l’officine. C’est un schéma qui existe depuis très longtemps et qui redevient d’actualité dans certains projets. Le vendeur joue partiellement et temporairement le rôle de banquier.

Financer son officine avec des boosters d’apport

Pour aider le pharmacien à s’installer, il existe plusieurs aides à l’installation qui permettent de compléter son apport personnel. Ces boosters sont proposés par des institutionnels (CAVP, banques), des grossistes-répartiteurs et des groupements. Ils seront affectés soit dans la société emprunteuse (SEL/SPFPL), soit sur la tête du pharmacien personne physique.

Leur montant, leur durée, leur taux et leurs modalités de remboursement diffèrent selon les offres. Il conviendra de veiller aux contreparties inhérentes. Elles ne devront pas être trop contraignantes sous peine de limiter la liberté et l’indépendance du pharmacien bénéficiaire.

Financer son officine grâce aux emprunts obligatoires

Ce type de financement permet à l’acquéreur d’une officine possédant un apport personnel limité de le compléter et de solliciter un prêt bancaire classique maitrisé.

Il existe deux types d’emprunts obligataires qui sont des prêts octroyés par des souscripteurs à la société :

  • Soit sous forme d’obligations simples avec un montant, une durée et un taux déterminés à l’avance
  • Soit sous forme d’obligations convertibles en actions (dites OCA) avec un montant, une durée, un taux et une prime de non-conversion déterminés à l’avance

La question à se poser est de savoir qui souscrira à ce type d’emprunt obligataire et dans quelles conditions ? Car l’acquéreur ne devra pas être prisonnier de ce contrat sous peine de connaitre des déboires insoupçonnés.

Financer son officine grâce aux emprunts bancaires

Le marché de la pharmacie a toujours été en marge et privilégié de la part des banques au sujet des financements des fonds de commerce. Traditionnellement, les fonds de commerce sont financés sur 7 ans maximum quel que soit le secteur d’activité. Exception faite pour les pharmacies qui sont financées sur 12 ans voire 15 ans dans certaines régions, hors prêts boosters. Pour quelles raisons ?

Cela est dû au maintien des deux monopoles qui concerne la détention du capital et la délivrance des médicaments ordonnancés. Il faudra faire attention à ne pas trop cumuler ces solutions sous peine de créer un endettement important appelé aussi « mur de dettes ». Le conseil spécialisé qu’est le cabinet PCT, grâce à la longue expérience bancaire de son dirigeant, saura vous accompagner pour financer l’achat de votre officine et vous aider à prendre la bonne décision.

N’hésitez pas à prendre contact avec nos conseillers dès maintenant.